LE Xiao Long vous invite à une balade au gré de ses encres de Chine (sumi-e) réalisées au pinceau calligraphique chinois.
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Editorial : souffler sur les cendres d’une passion
Supplice du peintre qui regarde ses pinceaux se recouvrir de la poussière des années sans pouvoir y toucher. Le plus profond des abysses est dérisoire face à ce manque en expansion provoqué par la Faucheuse.
Le texte qui suit date du 27 décembre 2009. A l’époque, les pinceaux calligraphiques chinois et l’encre de Chine ponctuaient mon quotidien. Aujourd’hui, mes œuvres me semblent étrangères et lointaines.
Il m’arrive parfois de souffler sur les cendres de cette passion éteinte espérant y trouver une braise cachée.
LE Xiao Long – vendredi 5 novembre 2021

L’encre de Chine et le Sumi-e : balade au gré d’une passion
L’encre de Chine est un monde que j’aime partager car il s’agit d’une invitation au voyage. Voyage parmi les formes, les traits, les dégradés, les courbes et la simplicité.

Il faut être passionné pour se servir d’un pinceau calligraphique. C’est un outil noble et sauvage qui, au fil du temps, offre un à un ses secrets.
Un pinceau calligraphique est unique et les mystères qu’il renferme sont nombreux. Le néophyte pourrait penser qu’il existe de bons et de mauvais pinceaux, mais en réalité, un “mauvais pinceau calligraphique” n’est qu’un pinceau qui n’a pas encore livré sa raison d’être. Peut-être n’est-t-il ici que pour encrer les aiguilles d’un vieux bonzaï ?

Un pinceau chargé d’encre offre tout un monde en un seul trait. Quelque fois, le Sumi-e représente d’un monde inquiétant…

D’autres fois, il nous plonge dans un univers d’amour et de tendresse.

Soudain, la magie de l’encre de Chine et du pinceau nous transporte de l’autre côté de la terre… au autre côté qui m’est cher.

Puis, après un long voyage, il nous débarque sur une autre rive, dans un autre pays. Il nous invite alors à une promenade au milieu des bambous.

En s’attardant dans ce jardin chinois ou japonais, une fougère attire notre attention.

Un peu plus loin, c’est une orchidée sauvage qui nous attend.

Mais en levant la tête, c’est un autre décor qui s’offre à nos yeux. La montagne est toute proche !

Cet arbre nous enseigne que la vie n’est pas toujours facile, qu’il faut parfois lutter et survivre. Alors cet arbre nous plonge dans nos pensées et nous cherchons ce qui nous semble important.
Viennent en mémoire les câlins de notre tendre enfance.

Puis nos yeux se ferment en songeant à celles que nous avons connues…

Mais aussi à celles que nous avons blessées…

C’est alors qu’une main amicale vient se poser sur notre épaule et nous sort de nos pensées. L’encre et les pinceaux calligraphiques nous ont joué un drôle de tour !
L’ami en question nous invite à prendre un thé, pas n’importe lequel, un thé préparé selon la cérémonie Kung-fu.

Alors que nous pensions avoir de nouveau pris contact avec la réalité, notre ami nous dis “Viens donc boire ce thé au pied d’un bambou en contemplant la lune, c’est la pleine lune aujourd’hui…” .
LE Xiao Long (27-12-2009)
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J’adore ! C’est magnifique !
Merci Ludiwine.