Destination Haïnan pour étudiants en vacances

Destination Haïnan, première partie.

A partir d’un ouvrage de 1900 sur Haïnan, l’une des deux principales îles de Chine, nous tenterons d’aborder les mécanismes liés aux études et de déceler les différents outils de recherche contenus dans un livre et sur Internet.

Nous prendrons comme support un ouvrage de Claudius MADROLLE.

Dans cette première partie intitulée “Destination Haïnan pour étudiants en vacances“, nous focaliserons notre attention sur la structure du livre et sur la préface écrite par Le Comte R. DE MARGUERYE.

Référence bibliographique

LE CHEVOIR Patrick, 2022, Destination Haïnan pour étudiants en vacances, in livresquejaime.fr


Auteur

LE CHEVOIR Patrick (1964)

Domaines

Conseils et outils pour étudiants

Chine – Histoire


Article non sponsorisé

Année 2022

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Chapitre I

Destination Haïnan pour étudiants en vacances

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Editorial : du bel ouvrage au paraître

Il fut un temps où l’amour du travail bien fait prévalait sur le fard de l’instantanéité et du paraître. Souhaitant toujours aller plus vite, nous sommes tombés dans le piège de l’éphémère.

Cette pellicule fragile et grotesque recouvre l’ensemble de nos artifices. Artifices ? Navigant à travers les siècles au gré des auteurs qui ont pris le temps d’écrire, il m’arrive parfois de jouer avec les mots et les lecteurs. Ici, « artifices » est à prendre à son sens premier, synonyme d’Art, et « Art », dans ce cas précis, s’intéresse plus à l’artisan qu’à l’artiste !

Nombreux furent nos artisans des Lettres, ces laborieux tombés dans l’oubli. Les selfies inondant nos écrans ont remplacé les premières et quatrièmes de couverture. A grande vitesse le Monde rapetisse et paradoxalement les fissures du savoir deviennent abysses.

« J’ai fait la Chine ! » s’exclame le touriste fier de son voyage organisé d’une semaine tout en se plaignant des deux demi-journées perdues au milieu des cieux. Je lui conseille d’aller sur Google Earth ! Transporté à la vitesse de la lumière au plein milieu d’une rue asiatique ! Fini l’avion ! Le monde virtuel nous tend les bras !

J’apprécie énormément la période située entre la deuxième moitié du XIXème et la première du XXème siècle. La rigueur intellectuelle et le sens du partage des connaissances font de ce millésime un excellent ferment pour tomber amoureux de notre langue française, de notre Histoire et de nos ouvriers des Lettres.

De l’ouvrier à l’ouvrage, de l’artifice à l’art, de l’artisan à l’artiste… laissons-nous bercer au gré du temps et des flots. Découvrons en toile de fond « Hai-nan et la côte continentale voisine : l’empire de Chine » écrit par Claudius MADROLLE en 1900 tout en nous intéressant aux outils de recherche.

Claudius MADROLLE en 1897, auteur du livre « Hai-nan et la côte continentale voisine : l'empire de Chine »
Claudius MADROLLE (1870-1949), l’auteur de “Hai-nan et la côte continentale voisine” – Photo portrait de 1897 réalisée par NADAR – Source gallica.bnf.fr

A qui s’adresse l’ouvrage intitulé « Hai-nan et la côte continentale voisine » ?

Ouvrir un livre datant de 1900 demande un certain courage. Au royaume de l’éphémère, ce qui fut hier est déjà sans intérêt. Au pays de l’instantanéité, lire devient une prouesse ! Félicitations ! Vous êtes encore présent ; votre cerveau n’est donc pas twitteurisé.

Les amoureux du temps

Pour écrire cet article, j’ai travaillé sur la version numérisée de la Bibliothèque Nationale de France, sur le site gallica.bnf.fr. Si j’avais eu le livre en main, j’aurais commencé par caresser le poids du temps. Soyez tactiles et connectés au réel. Au premier contact, un ouvrage vous délivre déjà quelques secrets. A peine l’avez-vous ouvert qu’il vous projette au temps des livres reliés ! Vous quittez instantanément le monde de l’éphémère, celui du thermocollage. Pages collectives et reliées… pages individuelles et collées… le temps est impitoyable, il ne ment jamais sur son époque.

Prenez ensuite plaisir à humer le temps ! Les siècles ont un parfum. Fermez les yeux, plongez le nez au milieu du livre et inspirez longuement. A cet instant, le livre vous dévoile son histoire comme le thé vous raconte la sienne au travers du verre à sentir. Heureux celui qui s’adonne au plaisir du thé, il sera certainement un lecteur appréciant le temps qui passe.

Verre à sentir et verre à boire pour la cérémonie thé à Taïwan.
Verre à sentir ( à gauche) et verre à boire (à droite) pour la cérémonie thé à Taïwan.

Destination Haïnan

Il existe deux grandes îles chinoises. Je vous parle souvent de l’une d’elle : Taïwan. En 1900, Formose appartenait au Japon depuis 5 années suite au traité de Shimonoseki. La seconde île importante est Haïnan. A la même époque Haïnan faisait face au Tonkin et à l’Annam. Aujourd’hui, nous dirions que l’île de Haïnan regarde le Vietnam.

Carte des régions de l'Indochine, Haïnan (Hai-nan), Tonkin, Annam, Hong-Kong et Taïwan en 1901. Les cartes sont des outils de recherche importants.
Détail de la mappemonde extraite de !’ “Atlas des colonies françaises : 27 planches de cartes, texte explicatif, index alphabétique / dressé par ordre du Ministère des Colonies par Paul Pelet” – Carte de 1901 où nous retrouvons l’île de Hai-nan, Formose et l’Indo-Chine.

Sur cette carte de Paul PELET (1849-1927) datant de 1901, nous distinguons bien l’Indo-Chine française, l’île de Haïnan, Hong-Kong et Formose (Taïwan). Notez les initiales entre parenthèses derrière les noms, elles indiquent l’appartenance des lieux aux pays respectifs.

Vous avez certainement remarqué les deux orthographes concernant cette île chinoise, l’une choisie par l’auteur de « Hai-nan et la côte continentale voisine », l’autre par par moi-même, à savoir “Haïnan” . Nous avons déjà rencontré cette situation liée aux transcriptions des noms chinois au cours des siècles à propos de Taïwan. N’hésitez pas à lire les différents chapitres concernant Formose et ses noms à travers l’Histoire.

Les différents niveaux de lecture

A peine avons-nous commencé à parler de l’ouvrage de Claudius MADROLLE que nous sommes déjà plongés dans un autre monde. Pourtant, les 122 années qui nous séparent de la parution, pour un amateur de thé, ne représentent pas énormément de temps écoulé.

La lecture peut avoir plusieurs niveaux. Je rassure le lecteur, les niveaux n’ont pas de hiérarchie. Nous pouvons lire pour nous détendre, lire pour voyager, lire pour apprendre, lire pour comprendre etc.

Il existe un niveau de lecture lié à la recherche. Je serais tenté de dire qu’il regroupe l’ensemble des autres niveaux. Il s’agit du travail qui incombe à l’étudiant à qui nous demandons d’ouvrir les portes du savoir sans lui donner pour autant les clefs qui lui permettraient de les franchir.

La référence bibliographique

L’habitude la plus simple à acquérir dès que vous ouvrez un livre pendant vos études est de noter immédiatement la référence bibliographique complète afin de ne pas avoir à la rechercher par la suite. Ce petit conseil ne prendra sens que le jour où vous devrez rechercher en vain un livre que vous aviez emprunté à une bibliothèque et qui, malheureusement, sera ce jour-là entre les mains d’un autre étudiant.

La référence bibliographique pour l’ouvrage dont nous parlons est la suivante :

MADROLLE Claudius, 1900, Hai-nan et la côte continentale voisine : l’empire de Chine, AUGUSTIN CHALLAMEL Éditeur, LIBRAIRIE MARITIME ET COLONIALE, Paris, XIV, XVIII et 126 pages.

Si vous n’êtes pas familiarisés avec cet exercice, le lien suivant vous expliquera comment réaliser une bibliographie.

Il existe deux points importants pour réussir ses études : la dédramatisation et la confiance. Si quelqu’un vous montre du doigt parce que vous ignorez comment mettre en page une bibliographie digne de ce nom, dites-vous que face à l’immensité du Non-Savoir, nous sommes tous égaux. Concernant la confiance, vous vous apercevrez que dès que votre entourage (amis, professeurs, directeur de recherche, famille) vous offriront la leur, rien ne vous sera impossible. Ne dit-on pas, « impossible n’est pas français ! ».

Doit-on lire une préface ?

Il n’existe pas de questions idiotes mais des préfaces mal écrites, hors propos et d’une lourdeur exaspérante que vous devrez lire. D’autres préfaces sont merveilleuses mais vous omettrez de les parcourir. En réalité, tout dépend du travail que vous aurez à produire.

Si par exemple, vous travaillez sur l’histoire de l’île de Haïnan, lire la préface de l’ouvrage dont nous parlons tombe sous le sens. Par contre, si seul un passage ou un chapitre vous intéresse, évidemment la préface ne vous sera pas très utile. Néanmoins, il est possible que vous passiez à côté de quelques informations importantes. La vie se forge en opérant des choix…

A quoi sert une préface ?

Une préface sert à contextualiser une œuvre et à présenter un auteur. Si l’auteur est vivant et que son livre vient de paraître, la préface aura deux objectifs. Donner un contexte au lecteur et lui assurer la qualité du travail présenté.

Lorsque Bronislaw MALINOWSKI, par exemple, préface « Peasant Life in China » de FEI Hsiao-Tung, le lecteur averti de l’époque se doute que le travail de l’ethnologue chinois est de qualité.

Quand l’auteur est décédé et que ses livres sont réédités, la préface prend alors un sens plus critique et, en fonction du temps écoulé, les limites de l’œuvre sont abordées.

La préface de « Hai-nan et la côte continentale voisine »

La préface dans ce cas précis insiste beaucoup sur le contexte de l’époque. Le Comte R. DE MARGUERYE, dès les premières lignes en donne le ton. Pour contextualiser l’ouvrage de Claudius MADROLLE, il évoque un passé à la fois douloureux et récent à ses yeux. Sans les nommer, la guerre de 1870, la Commune et l’amputation de l’Alsace et la Moselle nous plongent dans l’atmosphère de l’époque.

Ne vous sentez pas perdus si vous n’êtes pas familiarisés avec cette période. Des outils sont à votre disposition sur Internet. Je vous recommande l’un d’eux qui est une extension du site de la Bibliothèque Nationale de France : Retronews – le site de presse de la BnF (La Guerre franco-allemande de 1870-71 et ses conséquences).

Le Comte R. DE MARGUERYE met en lumière un paradoxe intéressant, à savoir une situation difficile concernant les frontières de la France sur le sol européen et un développement rayonnant à l’extérieur de l’Hexagone, c’est-à-dire nos colonies de l’époque.

J’ai beaucoup apprécié la citation suivante empruntée à l’évêque d’Orléans et prononcée à propos de Jeanne D’Arc et la France en général : “Singulier peuple qui ne touche aux abîmes que pour remonter aux étoiles.” [MADROLLE 1900 : II]

Nous pouvons être étonnés de ce mélange entre Histoire et Croyances mais l’Histoire n’est pas laïque ! L’Histoire est un tout et lorsque nous nous intéressons à celle de la Chine, nous croiserons obligatoirement la route de certains religieux venus d’Occident.

Cette préface est bien équilibrée. Certes, elle est datée et heureusement car elle n’aurait pas d’intérêt dans le cas contraire. Lorsque nous parlons d’un ouvrage daté, cela signifie qu’il correspond à une époque dont les mentalités sont éloignées des nôtres.

A propos de Claudius MADROLLE

Portrait de Claudius MADROLLE, auteur d'ouvrages et d'articles sur l'île de Haïnan
Détail d’une photo de groupe réalisée par NADAR et exposée en 1900 – Claudius MADROLLE (1870-1949) – Source gallica.bnf.fr. – Sur Gallica, les recherches ne se limitent pas aux textes.

La partie concernant le parcours de Claudius MADROLLE nous renseigne sur cet explorateur qui a séjourné en Afrique et en Asie. Elle insiste sur sa volonté de mettre en avant l’Indo-Chine et particulièrement l’île de Haïnan. « Hai-nan, a-t-il dit, est l’oeil de l’Indo- Chine. » [MADROLLE 1900 : VII (mis en gras par nous-même)].

Claudius MADROLLE n’avait pas tort en pointant du doigt l’importance stratégique de Haïnan. Nous aurons l’occasion d’en reparler dans le prochain article. Enfin, nous apprenons que l’auteur est à l’origine d’un prix spécial intitulé « de la Chine méridionale et de l’île de Hai-nan » [MADROLLE 1900 : VIII (mis en gras par nous-même)] afin de promouvoir les études françaises sur cette région du globe.

Vous ne perdrez pas votre temps en découvrant cette petite préface qui vous plongera dans l’esprit colonial de l’époque et dans cet amour de la France que nos anciens souhaitaient voir briller au-delà de l’Hexagone.


慢慢學習 ! Prenez votre temps pour étudier !

Cette petite phrase chinoise, “慢慢學習 !” (màn man xuéxí) , mon ami WU Song Bo, 吳松柏, me la destinait dès que j’étais impatient d’apprendre sur le travail de sculpteur pour réaliser une ethnographie à Yilan, Taïwan. Cette petite expression qui m’était répétée quotidiennement de multiple fois est devenue ma compagne depuis 1996. Dès que je m’impatiente, j’entends la voix de mon ami grand amateur de thé.

Nous allons donc prendre notre temps et nous arrêter ici afin d’examiner de plus près l’ensemble des données déjà rencontrées.

Petit point de détail sur la référence bibliographique

Peut-être avez-vous remarqué les différents nombres de pages en chiffres romains sur la référence bibliographique :

MADROLLE Claudius, 1900, Hai-nan et la côte continentale voisine : l'empire de Chine, AUGUSTIN CHALLAMEL Éditeur, LIBRAIRIE MARITIME ET COLONIALE, Paris, XIV, XVIII et 126 pages.
Référence bibliographique du livre de Claudius MADROLLE sur Haïnan.

Le premier nombre est en italique XIV, l’autre non XVIII. Ensuite, nous trouvons le nombre de pages avec les chiffres que nous avons l’habitude d’utiliser : 126. L’ouvrage comporte donc trois parties paginées de trois manières différentes : la préface et l’introduction, la bibliographie sur Haïnan et le corps du texte du chapitre I à la fin de l’ouvrage.

Lorsque vous construisez une bibliographie, ne vous limitez pas à feuilleter les dernières pages pour en déduire le nombre. Un œil averti détectera facilement le sérieux de vos travaux en parcourant rapidement votre bibliographie.

Les citations : César sans oublier Dieu !

Couronne de laurier
Couronne de laurier.

Citer ses sources est l’élément clef de la recherche. La convention est de mettre entre guillemets et en italique l’extrait que vous souhaitez reproduire. Vouloir s’attribuer la couronne d’un autre peut réserver quelques surprises… voire quelques épines !

Attention
l’italique de l’italique est le non italique !

Imaginons que vous souhaitiez citer un auteur et que son passage comprenne des termes en latin. Logiquement, les termes en latin seront dans le texte en italique (il s’agit de la convention).

La phrase qui vous intéresse est écrite de cette manière dans l’ouvrage que vous détenez :

Alors il leur dit : « Redde Caesari quae sunt Caesaris, et quae sunt Dei Deo. »

Pour la citer entièrement, il vous faudra donc intervertir les non-italiques et les italiques :

Alors il leur dit : « Redde Caesari quae sunt Caesaris, et quae sunt Dei Deo. »

Pour ne citer qu’une partie de la phrase, vous devrez utiliser les crochets à l’intérieur desquels vous poserez trois petits points […] afin de montrer au lecteur que vous avez amputé la phrase originale.

“[…] il leur dit : « Redde Caesari quae sunt Caesaris […] »

Si vous désirez mettre en relief une partie de la citation importante à vos yeux, rien ne vous en empêche. Par contre, il vous faudra le mentionner.

Alors il leur dit : « Redde Caesari quae sunt Caesaris, et quae sunt Dei Deo» ” (mis en gras par nous-même)

En fait, la convention est logique. Toute modification apportée au texte original doit être mentionnée. Il arrive que l’auteur du texte original ait mis en gras une partie de son texte. Pour éviter toute confusion, vous pouvez dans ce cas le signaler ainsi : (en gras dans le texte).

Vous pouvez aussi choisir de traduire la citation, il suffit de le préciser :

Alors il leur dit : « Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu» ” (souligné et traduit par nos soins, en latin dans le texte)

Laissons de côté Saint Mathieu ayant rapporté les paroles de Jésus qui s’adressait aux Pharisiens et revenons à Claudius MADROLLE, à son ouvrage et aux outils de recherches.

Couronne d'épines en référence à Jésus.
Couronne d’épines en référence à Jésus.

Gallica : vous allez adorer ce site !

Le site gallica.bnf.fr est un outil de la BNF (Bibliothèque Nationale de France).

Plus de 9 millions de documents y sont numérisés. C’est un travail formidable qu’il faut souligner et partager sans modération.

Capture d'écran de la page d'accueil du site gallica.bnf.fr, un outil de recherches performant.
Page d’accueil du site gallica.bnf.fr, un site offrant des outils de recherche performants.

Sans entrer dans les détails, les zones encadrées de rouge sur la capture d’écran ci-dessus vous donneront accès à toutes les recherches.

En cliquant sur l’onglet “TOUT GALLICA”, vous pourrez sélectionner le type de documents recherchés : livres, manuscrits, cartes, images, presse, sons, partitions, objets et vidéos. Cette mine d’or française est libre d’accès et vous donne la possibilité d’utiliser des outils très performants. Nous verrons cela dans un article dédié au site Gallica prochainement.

En attendant, n’hésitez pas à vous familiariser avec ce site. Gallica n’est qu’un outil parmi ceux gracieusement offerts par la BNF.

La BNF et son outil DATA

Le site primaire de la Bibliothèque Nationale de France est bnf.fr.

Une fois sur la page d’accueil, cliquez sur la petite loupe en haut à droite (encadrée en rouge sur la copie d’écran ci-dessous).

Copie d'écran de la page d'accueil du site bnf.fr de la Bibliothèque Nationale de France.
Page d’accueil du site bnf.fr – Bibliothèque Nationale de France et ses outils de recherche.

Dès que vous cliquez sur la petite loupe de recherche, vous serez redirigés sur l’ensemble des outils de la BNF.

Page de présentation des outils de la BNF.
Page de présentation des outils de recherche de la BNF.

Nous connaissons déjà “Gallica” ; nous nous intéresserons maintenant à “Data”. Ici, nous avons choisi d’écrire le prénom et le nom de l’auteur du livre sur Haïnan, à savoir Claudius MADROLLE.

Recherche avec l'entrée "Claudius Madrolle" sur Data, l'un des outils de la BNF.
Recherche avec l’entrée “Claudius Madrolle” sur Data, l’un des outils de la BNF.

En cliquant sur la notice trouvée (encadrée en rouge ci-dessus), nous sommes redirigés sur la fiche Data de l’auteur :

Fiche Data sur Claudius MADROLLE
Fiche Data sur Claudius MADROLLE, un outil de recherche sur les auteurs, les œuvres, les thèmes.

Grâce à la fiche Data, nous apprenons les dates de Claudius MADROLLE, à savoir 1870-1949.

La note située en dessous de sa date de décès nous offre des informations sur ses activités : “Explorateur, géographe et cartographe. – Voyagea en Afrique et en Asie. – A partir de 1902, publie les guides Madrolle, qui couvrent l’Extrême-Orient” . [https://data.bnf.fr/fr/15368102/claudius_madrolle/]

En découvrant l’ensemble de la fiche, vous arriverez à cerner les centres d’intérêt de Claudius MADROLLE. C’est un bon début pour ceux qui souhaitent en connaître un peu plus et continuer les recherches sur un auteur, par exemple.

Les vacances reprennent

Le premier chapitre se termine ici. Dans le second chapitre, nous nous intéresserons aux premières pages de “Hai-nan et la côte continentale voisine” ainsi qu’à son auteur : Claudius MADROLLE.

Mais avant que vos hallux et secundus ne rejoignent l’entre-doigts de vos tongs préférées, sachez que le prix Claudius MADROLLE fut décerné la dernière fois en 1998 à Thierry SANJUAN pour son étude intitulée “A l’ombre de Hong-Kong, le delta de la rivière des Perles” .

En visitant le site de la Société de Géographie, nous pouvons constater que le prix Claudius MADROLLE fait encore partie des 55 prix de fondation. Peut-être qu’un géographe plus ou moins aventurier attiré par l’Asie sommeille en vous et décrochera à nouveau ce prix ? Qui sait !

Patrick LE CHEVOIR


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Publié par LE Xiao Long - Patrick Le Chevoir - 樂小龍

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