L’Entre-deux-Mers est un territoire rural et viticole qui mérite d’être mis en valeur. Cet article est le premier d’une série dont le but est de promouvoir cette belle région. Il vous donnera un aperçu de ma démarche politique concernant ce terroir que j’apprécie.
La version audio est aussi accessible :
Vous appréciez mes articles
et ma liberté d’expression !
Faire un don mensuel
Faire un don annuel
Choisir un montant
Ou saisir un montant personnalisé
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Votre contribution est appréciée.
Faire un donFaire un don mensuelFaire un don annuelEntre-deux-Mers et militantisme
La politique m’a permis de sillonner les routes de l’Entre-deux-Mers dont le territoire correspond à peu près à la 12ème circonscription de Gironde. L’Entre-deux-Mers s’étire d’Est en Ouest entre le Lot-et-Garonne et la métropole bordelaise. Du Nord au Sud, elle se situe entre la Dordogne et la Garonne, d’où son appellation car limitée par deux fleuves vivant au rythme des marées.
Les vignes à perte de vue caractérisent cette région viticole dont les paysages sont magnifiques et parfois vallonnés. Ici, nous sommes au cœur de la ruralité avec ses avantages et ses inconvénients. La voiture est indispensable pour le moindre déplacement, faire ses courses ou consulter un médecin.
Politiquement parlant, c’est une région peu attirante car nous sommes considérés comme des paysans sur un vaste territoire où les nombreuses petites communes rurales sont éparpillées çà-et-là. Ce mépris de la ruralité est réel car, la plupart du temps, nos campagnes n’intéressent nos hommes politiques que lors des élections. Quelle erreur !
J’ai donc arpenté beaucoup de marchés ruraux pour promouvoir les idées du parti politique Reconquête. Les places publiques, là où la démocratie est née, sont de bons endroits pour affronter ses idées avec celles de ses concitoyens. J’ai un profond respect pour l’ensemble des militants, qu’ils soient de gauche ou de droite. A force de distribuer des tracts sur les marchés, nous finissons par nous connaître et parfois par nous apprécier même si nos idées sont diamétralement opposées.
L’Entre-deux-Mers sinistrée
Lorsque j’étais responsable de la 12ème circonscription de Gironde pour le parti Reconquête, j’ai vite compris que l’Entre-deux-Mers était une région sinistrée économiquement. Les commerces des petites villes et villages ruraux ferment sans que personne ne les reprennent. Nos centres se meurent sans qu’il n’y ait aucune volonté politique d’enrayer ce phénomène.
Ici, un couple de personnes âgées de 73 et 75 ans continue de faire tourner le dernier bar de la ville, seul lieu où le lien social soit maintenu. Impossible d’arrêter, bien que l’épouse travaille depuis 60 ans. Pourquoi ? Tout simplement parce que leur retraite, c’est leur commerce que personne ne veut reprendre.
Là, il n’y a plus qu’un seul marchand de fruits et légumes le jour de marché. Merci à lui de résister mais combien de temps encore ?
Concernant les viticulteurs, j’ai reçu nombre d’appels au secours de la part des petits propriétaires qui ne s’en sortent plus. Lorsqu’on vous parle de suicide, c’est que la situation est grave.
Je passe sur les zones blanches et les mauvaises connexions Internet. La fracture numérique n’est pas un mythe. Je viens enfin d’être connecté à la fibre que j’attendais depuis 10 ans !
L’Entre-deux-Mers et mise au point politique
En acceptant le poste de responsable de la 12ème circonscription de Gironde, je n’avais émis qu’une condition nécessaire et suffisante : je resterai en place tant que j’aurai confiance en ma hiérarchie directe, c’est-à-dire, tant que j’aurai confiance aux membres décisionnaires du bureau départementale.
Le capital confiance s’étant érodé, j’ai donc rendu ma démission en main propre à Eric ZEMMOUR le jour où il dédicaçait, vers le bassin d’Arcachon, son dernier ouvrage : “Je n’ai pas dit mon dernier mot“. Pourquoi à Eric ? Tout simplement parce que j’ai toujours confiance en lui et que je n’allais pas donner cette lettre aux personnes mentionnées plus haut.
Des casserolades attendaient les lecteurs désirant une dédicace. Dire que ce sont ces gens souhaitant perturber l’événement qui nous prononcent des serments sur la démocratie. En réalité, leur démocratie se résume à “si vous ne pensez pas comme nous, vous n’avez pas le droit de vous exprimer“.
Un ami me cite souvent une phrase prononcée pendant la Terreur : “Pas de liberté pour les ennemis de la Liberté.” Finalement mon ami a raison, seuls les ennemis de la démocratie peuvent prononcer ce genre d’inepties car il est aisé de s’octroyer le droit de désigner qui est l’ennemi de la liberté en pointant du doigt ceux qui pensent autrement.
Récemment, lors d’une autre dédicace d’Eric ZEMMOUR, des personnes venues faire signer leur livres ont été violemment attaquées. La Terreur est l’arme des lâches et des traites. La démocratie, c’est l’affrontement des idées et non l’affrontement des personnes.
De l’Entre-deux-Mers à l’Entre-de-Bottes
Il est intéressant de constater qu’il existe deux pôles d’attraction sur la Gironde : Bordeaux et Arcachon. Les paillettes et les strass sont plus attirants que la boue et la campagne. Je suis un tantinet espiègle, naturellement.
Lorsque Nicolas BAY nous a fait le plaisir de venir sur Arcachon pour un dîner-débat, j’en ai profité pour lui faire un cadeau de la part des militants de l’Entre-deux-Mers. Il s’agissait d’une paire de bottes en caoutchouc dans lesquelles j’avais glissé deux bouteilles provenant du Créonnais et entre lesquelles j’avais disposé une troisième bouteille.
Le but de ce cadeau atypique était d’encourager Nicolas BAY à venir sur l’Entre-deux-Mers, là où parfois, lorsqu’il pleut, il est conseillé de porter des bottes quand on désire parcourir notre magnifique campagne. Le caoutchouc, ça change des strass mais une région sinistrée mérite qu’on s’y arrête.
Peu de temps avant que je ne démissionne, j’avais eu le feu vert de Stéphane RAVIER pour qu’il vienne sur l’Entre-deux-Mers dans un château en Gironde près du Lot-et-Garonne. J’étais heureux de pouvoir l’annoncer à nos militants et à ceux des autres départements proches. Cette conférence n’a pas eu lieu car j’étais en désaccord avec ma hiérarchie directe. Je ne désirai pas remplir la salle du château uniquement avec des Girondins. Les militants du Lot-et-Garonne et de la Dordogne méritaient aussi de participer à l’événement. Ma vision de la Politique est holistique et j’ai toujours œuvré à fin de synergie. J’aime l’efficacité et déteste la médiocrité.
Promouvoir l’Entre-deux-Mers
Je reste convaincu qu’il faut promouvoir l’Entre-deux-Mers quelques soient nos convictions politiques. Ce joli morceau de territoire mérite d’être mis en valeur. Mais nous devons le promouvoir intelligemment en étant fiers de ses racines chrétiennes, ses châteaux, ses églises, ses calvaires, ses villages médiévaux, sa viticulture etc.
C’est d’ailleurs pour cela que je m’insurge contre les CADA, ces Centres d’Accueil de Demandeurs d’Asile que nos gouvernants actuels souhaitent faire fleurir dans l’ensemble dans nos campagnes pour, entre autres, vider Paris et la région parisienne avant l’arrivée des Jeux Olympiques 2024. Rien ne sert d’ajouter un abcès sur une plaie.
J’insiste souvent dans mes articles sur la sémantique car celui qui l’impose maîtrise l’opinion publique. Dans énormément de cas, l’expression “Demandeurs d’Asile” a remplacé “immigrés illégaux” car un grand nombre de ces soi-disant demandeurs d’asile n’ont aucun rapport avec le droit d’asile qui est actuellement dévoyé. Avez-vous remarqué d’ailleurs que nous ne parlons plus d’immigrés illégaux mais de migrants ! La sémantique…
Maintenant que je n’ai plus de responsabilité en tant que responsable de circonscription et que je suis un simple militant Reconquête, j’essaierai de mieux faire connaître ce magnifique coin de France en publiant des articles liés à ce territoire rurale et viticole.
Je souhaite de tout mon cœur que l’Entre-deux-Mers ne connaissent pas les événements récents, ces émeutes qui frappent la région parisienne depuis deux nuits, d’où mon engagement politique au sein du parti d’Eric ZEMMOUR.
Citons au passage un ancien ministre de l’Intérieur, Gérard COLLOMB : “Aujourd’hui, on vit côte à côte. Moi je crains que demain, on vive face à face.”
Patrick LE CHEVOIR
29-06-2023
Droits d’auteur : tous droits réservés.
Mon DEA d’Ethnologie m’a ouvert les portes de plusieurs domaines : l’Anthropologie Sociale, l’Histoire, l’Art, la Rédaction, l’Agriculture et la Politique.
